5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 19:18

 

Photo DM

Le PROGRES  5 septembre 2014

RHONE . Lyon : action musclée devant une agence Pôle emploi pour contester une radiation

L'association Recours radiation et le collectif unitaire 69 ont perturbé l'inauguration de l'agence Pôle emploi du cours Albert Thomas à Lyon 8e fermée pour l'occasion. Refusant de partir tant que la menace de radiation d'une demandeur d'emploi ne serait pas levée, les présents ont obtenu gain de cause après avoir tapé à la porte vitrée pour se faire entendre et réussi à obtenir des interlocuteurs.

L'association Recours radiation s'est présentée devant l'agence Pôle emploi du cours Albert Thomas pour contester la radiation d'une femme de 44 ans.

Clémentine Lafon était sous cette menace pour manque de recherche active d'un emploi. Ce que l'association entendait bien contester, faisant valoir que la quadragénaire a trouvé un poste d'employée de vie scolaire de 20 heures au mois de septembre.

Pour autant, la jeune femme doit demeurer inscrite à Pôle emploi faute d'un véritable contrat. "Le renversement de culpabilté est toujours sur les demandeurs d'emploi. Pourquoi doivent-ils sans cesse prouver qu'ils sont en recherche, alors qu'on sait bien qu'il n y a pas de travail pour tout le monde", s'est insurgée Rose-Marie Pechallat, la présidente de Recours radiation.

Selon Nathalie Halot, directrice territoriale Pôle emploi, "radier les gens n'est pas un objectif. Sur 90% des avis de radiation envoyés, moins de 10% sont suivis d'effets. Mais les demandeurs d'emploi ont aussi des obligations".

Les échanges ont été vifs verbalement. Des bousculades se sont produites avec les forces de l'ordre.

 

Partager cet article

Repost0

commentaires

K
Dans la Jungle je te conseille de faire gaffe au tigre, pas à la société des tigres.
Répondre
J
Pas de société, des individus asociaux. Pas d'exploitation, si ce n'est sous la forme de "phénomène local" qui n'explique rien. L'inégalité ? c'est une donnée de nature, ou alors nous serions tous<br /> semblables.<br /> Mais c'est bien sûr !
Répondre
K
Ben oui Jungle mais que les entrepreneurs ne la jouent pas solidaires ça n'étonne personne et je crois que c'est leur problème ( chez les agriculteurs c'est pareil la cotisation solidarité fait<br /> venir des boutons à la majorité ).<br /> Pour le plafonnement des cotis chômage c'est aussi un problème de "partenaires sociaux" un peu non ? Et surtout ça ne date pas d'hier soir.<br /> Je crois que plutôt que de mettre en cause " la sociéte" l'"Etat social" le "système" ou pour d'autre le "capital", il vaut mieux se pencher sur les responsablitées réelles et concrètes.<br /> " there is no such thing as society " Là moi non plus je ne cite pas, à toi de trouver l'auteur.
Répondre
J
En plus bref, la "redistribution, eh bien elle va du bas vers le haut. En bas ça va mal, on est invité à s'entretuer (au moins symboliquement).
Répondre
J
Non, c'est un impôt payé par les grosses PME dont le C.A > 750 000 € et et toutes les entreprises au C.A supérieur. Certes, il sert à fiancer la sécu des "indépendants" et "professions<br /> libérales", mais c'est une forme de mutualisation ou les gros budgets payent pour les plus petits. Parmi ces indépendants, ou "libéraux", bon nombre ne font pas des chiffres d'affaire important,<br /> bon nombre sont des sous-traitants de fait des entreprises assujetties au C3S. Je n'en tire rien. C'est cette société qui fait faire des économies aux mieux munis.<br /> <br /> Il en est de même en matière de chômage. 52% des chômeurs sont pas indemnisés, en revanche les cotisations chômage sont plafonnées. D'un côté, ceux qui n'ont rien, de l'autre ceux qui payent moins<br /> parce qu'ils ont plus.<br /> <br /> Un autre exemple. "Plus grave, bon nombre de ces emprunts toxiques ont été souscrits auprès de Dexia Crédit Local de France, sachant que François Rebsamen a été administrateur de Dexia jusqu’au 23<br /> octobre 2008 et percevait à ce titre 20 000 euros par an, une situation susceptible de relever de la prise illégale d’intérêt. Dès 2003, il était déjà membre du conseil de surveillance de Dexia<br /> Crédit Local, présidé à l’époque par Pierre Richard, et touchait à ce titre une rémunération annuelle de 15 000 euros. » La radiation de Rebsamen s’impose, Patrick Saurin, 4 septembre 2014."<br /> <br /> Cela signifie (outre que Rebsamen est un salaud avec sa façon de stigmatiser les chômeurs), que l'on peut percevoir de 35 à 50 RSA mensuels par an pour appauvrir "sa" ville, ce qui n'est pas<br /> anodin.<br /> Comme on le sait, c’est la « dette publique » qui « justifie » les mesures d’économie appliquées à l’encontre de la population... fermeture de centres de soins, subventions sociales, culturelles,<br /> emploi public, coupures de RSA, etc.<br /> <br /> Il en est de même sur tout ce qui touche la richesse commune : on nous fait croire que ce sont les chômeurs qui ne s'excitent à jouer le jeu de la recherche d'emplois qui n'existent pas (on devrait<br /> plutôt les remercier de laisser les bads jobs de courte durée à ceux ne sont pas indemnisés par exemple, car l'enjeu n'est pas tant l'emploi que le revenu...).<br /> <br /> L'état social, par quelque bout qu'on le prenne organise la distribution avant tout vers les plus munis (la politique agricole commune ne est un bon exemple). Et on nous martèle d'idées absurdes et<br /> dangereuses sur les pauvres qui coûtent cher, les salariés qui sont eux aussi trop chers, pas des producteurs de richesse ou de bien être, mais des "coûts". On a glorifié l'entreprise et on la<br /> sert, on glorifie l'emploi et on organes sa précarisation. Et pour nous distraire, on nous pousse à la haine, du plus proche.<br /> <br /> Je serais supposé par exemple imaginer queue sont les retraités dont le revenu découle de leur participation au fordisme qui m'interdisent d'être indemnisés en tant que chômeurs (ces geignants de<br /> vieux), "raisonnement" sans limite, et ou plus rien en vient faire vivre aucune autre forme de solidarité autre que de proximité, affinitaire. Ainsi, il y a pas si longtemps, c'étaient les salariés<br /> en activité qui aidaient leurs ainés, mal pensionnés, aujourd'hui, partout, c'est les baby boomers ou juste un peu plus vieux qui soutiennent des "enfants" précarisés dans des proportions<br /> variables, dès lors qu'ils sont entrés sur le marché de l'emploi après 1967 (première hausse du chômage), la précarisation de l'emploi allant ensuite en s'aggravant.<br /> <br /> Pour en revenir à cette im^pot sur les sociétés, le P.S avait promis une réforme fiscale et on peut se déloger qu'il ne l'ait pas fait. mais en fait, celle ci à lieu petit bout par petit bout, et<br /> sous le manteau, discrètement, et elle finance l'entreprise, pendant que les riches se payent des "conseillers" pour faire de l'"optimisation fiscale". C'est légal. Mais pour les prolos, il faut<br /> avoir honte, honte de pas prendre un job, honte d'avoir une retraite, etc. Et puis on est punit.<br /> <br /> Je laisse la conclusion de ce trop long post à un autre, plus synthétique : "L’immoralité ouvrière est constituée par tout ce par quoi l’ouvrier contourne la loi du marché de l’emploi telle que le<br /> capitalisme veut la constituer."<br /> La société punitive, cours au Collège de France. 1972-1973. Michel Foucault
Répondre

Aurore-Boreale@Orange.fr

  • : pull.over-blog.fr
  • pull.over-blog.fr
  • : Je suis une jeune salariée de Pôle emploi. aurore-boreale@orange.fr
  • Contact

Doc en ligne

 

convention tripartite

La convention tripartite Etat-UNEDIC-Pôle emploi

 

Cour-des-comptes.jpg

Rapport sur la sous-traitance    

 

 

 

 

Iborra.jpg

Le rapport Iborra sur le SPE (texte intégral)

 

PE-copie-2

 LE BUDGET 2013 DE POLE EMPLOI

 

 

 

 

 

  UNEDIC.jpg

Utile et pratique 

 

CHARPY.jpg

 

    texte intégral (gratuit)

 

 

Ce livre est dédié aux agents de Pôle emploi et à ceux qu’ils accompagnent chaque jour.

  (Christian Charpy)

 

 

CCN.jpg

La Convention Collective Nationale

 

 

INA.jpg

Histoire de l'Assurance Chômage (VIDEO INA)


Recherche