Photo: Dans les ex-locaux de Grimaud
La Nouvelle République 5 févier 2014
A Bressuire, Pôle emploi s'installe dans le provisoire
On ne juge pas un livre à sa couverture. Pas plus qu'on ne juge les locaux provisoires de Pôle emploi, dans l'ancien siège des transports Grimaud à Saint-Porchaire, à leur façade. Passée la porte d'entrée, les locaux retenus pour héberger les 29 agents de l'agence bressuiraise sont une belle surprise.
« C'est pas mal », approuvent ces agents entre deux portes après le départ des derniers demandeurs d'emploi. Même en comparaison de leur siège officiel, à la Maison de l'emploi. Surtout, ils sont de nouveaux réunis et opérationnels pour accueillir les demandeurs d'emploi du Bocage. Dans une ambiance plus sereine après les malaises constatés, probablement suite à un traitement anti-puces de leurs locaux à la Maison de l'emploi.
Jusqu'à quand ?
« Les trois quarts des agents étaient répartis sur les bureaux de Thouars et Parthenay pendant la fermeture, raconte Nicole Fuzeau, directrice de l'agence bressuiraise. Nous avons fait beaucoup de démarches par téléphone. Nous avions systématiquement un entretien téléphonique avec les nouveaux inscrits après l'accueil. Mais le service a forcément pris un peu de retard même si nous avons limité l'impact au maximum ».
Depuis la dernière fermeture des locaux de la Maison de l'emploi, l'agence est en effet un peu trop itinérante pour être efficace à 100 %. D'abord hébergée par le Pays du Bocage bressuirais au premier étage de la Maison de l'emploi, il lui fallait débarrasser les lieux au 1er janvier pour laisser place à la Communauté d'agglomération naissante.
Après quelques travaux d'aménagement, les agents ont retrouvé leurs collègues il y a une dizaine de jours et l'agence a, depuis hier, l'autorisation d'accueillir le public. Il reste cependant quelques réglages. Car l'accueil se fait au 2e étage pour des raisons de configuration des lieux et les visiteurs ont parfois tendance à se perdre au 1er niveau, où est logé le back-office (étude des demandes d'allocations et traitement des offres d'emploi).
Quant à savoir combien de temps cette situation peut durer, Nicole Fuzeau se garde bien de tout pronostic. « Les premières analyses n'ont pas permis de déterminer la cause du problème dans nos locaux de la Maison de l'emploi et de nouvelles expertises sont en cours. Mais tant qu'on n'a pas établi de diagnostic, on ne peut pas donner de traitement. » Les agents, eux, se sont déjà assuré que la climatisation avait été vérifiée…