De ce Michel_Sapin, on se souviendra qu'aprés l'immolation par le feu de Djamal Chaar, le 13 février dernier, devant un Pôle emploi nantais, il déclarait que tout avait été fait avec "l'humanité<br /> qui convient", donc selon des règles qu'il n'a aucune intention de modifier, de ces règles qui font de 58% des chômeurs des non indemnisés, ces règles qui régissent les "indus", et auxquelles<br /> Djamal était en butte, comme des centaines de milliers de chômeurs et précaires.<br /> A propos des réactions (c'est le mot qui convient) officielles suite à la mort de Djamal, on lira "l'humanité qui convient"<br /> http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6559

entièrement d'accord avec le dernier commentaire.... Mon cas illustre parfaitement ces propos... issu de l'ANPE et heureux d'y être entré à l'époque, j'ai fait le choix de rester statut public.<br /> Aujourd'hui la boutique me désespère.... Rien, le néant... Ah si la tarte à la crème du service public (même si déjà au temps de l'ANPE cela servait à cacher la misère !). Que vois-je : un<br /> encadrement (sauf cas particulier rare dans la région où je suis) dont l'incompétence est redoutable et dont l'objectif est de plaire à son supérieur immédiat ; des ex ANPE tortillant du cul<br /> désormais pour des points et des promos (ce dont l'encadrement se gargarise bien entendu)... Et vous voudriez que je bosse ? que je m'investisse ? Plus jamais ! NEVER ! toute mon énergie est<br /> consacrée désormais à la vie en dehors du boulot et à établir des stratégies pour en faire le moins possible au travail.... Pas beau ça ? Et hors de question de tomber réellement malade pour ce<br /> cirque...<br /> "bonjour chez vous"

@ M.Abhervé,<br /> merci pour cette synthèse. Ce que je retiens pour ma part de cette audition, c’est une organisation du travail encore une fois montrée du doigt par la commission, et d’autant plus d’actualité<br /> qu’elle a pu être validée sur le terrain par les élus (interventions M.Iborra).<br /> Entre la pléthore de cadres en structures, et leur redondance en réseau , la commission a su aussi parler des multiples référents qui viennent encore ajouter du flou à la ligne hiérarchique, entre<br /> autres.<br /> Il est vrai, comme vous le dites, que depuis la fusion, l’organisation du travail s’est grandement automatisée. Mais je ne parlerais pas de taylorisme, même si cela a été évoqué par J.Bassères dans<br /> le cours de son audition. Ca a un petit côté "image d'épinal" dont on est loin aujourd'hui. Nous sommes en présence d’une organisation Toyotiste. Du planning éclaté en tranches horaires, faisant<br /> passer un conseiller à l’emploi d’une tâche à l’autre, d’un bureau àl’autre, du lundi au vendredi, et ce, plusieurs fois par jour, pas d’autonomie, pas de veille administrative et juridique, pas<br /> d’échanges de pratiques, pas d’avis recueilli, le tout géré par des méthodes d’organisation industrielles telles le Kaizen et le lean management. Un livre écrit en 2008 “l’usine du désespoir” fait<br /> l’état des conséquences néfastes de l’utilisation de ces types d’organisations...et ça continue aujourd'hui.<br /> Mais même décriées en regard des risques psycho-sociaux qu’elles génèrent, elle sont quand même utilisées par des énarques et autres cadres supérieurs de la fonction publique qui les ont découvert<br /> sur le tard et qui les appliquent sans visibilité dans des environnements qui sont eux, non industrialisés. Non seulement la performance n’est pas au rendez vous, mais le désengagement des salariés<br /> lui n’a jamais été aussi important … !!! Et les séquelles risquent d’avoir des effets durables dont on voit déjà les conséquences (longues et graves maladies en augmentation, présentéisme au plus<br /> bas, entre autres)<br /> <br /> D’ailleurs, dans son audition, J.Bassères ne parle pas d’autres chose que de lean et de l'un de ses corollaires la méthode 5S (qui, traduits du japonais donnent : Ordonner (ou plus littéralement<br /> ôter l'inutile), Ranger, Dépoussiérer, Découvrir des anomalies, rendre évident, Etre rigoureux),<br /> , même s’il ne le nomme pas, quand il parle longuement des actions de “simplification” en cours de testing. On est là en plein dans un management à la TOYOTA.<br /> <br /> Il me semble plus qu’urgent de donner la parole aux conseillers. Ils ont des solutions, il ne suffit que de les écouter. Cela serait déjà un gage de CONFIANCE, mais aussi une marque de respect pour<br /> leur travail au quotidien et pour leur action dans des conditions qui n’ont jamais été aussi difficiles…et dangereuses.<br /> <br /> Car quand J.Bassères parle de leur donner plus de marge de manœuvre, ce n’est pas un discours nouveau. Il me semble qu’il le tient déjà depuis plusieurs mois ? mais rien sur le terrain pour le<br /> moment … sauf à tester des “simplifications” dans les tâches pour encore gagner du temps ! … kaizen, lean, et j’oubliais … la méthode des 5S. On semble encore loin des objectifs visés par le<br /> gouvernement.<br /> <br /> “une stratégie ne peut être mise en place, que si elle est partagée par tous”<br /> <br /> et ici ça ne semble pas être le cas.

Sur ces deux auditions<br /> <br /> Retour des auditions de la commission parlementaire<br /> <br /> sur http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2013/04/24/retour-des-auditions-de-la-commission-parlementaire/<br /> <br /> Jean Bassères revient devant la commission parlementaire<br /> <br /> sur http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2013/04/29/jean-basseres-revient-devant-la-commission-parlementaire/

finalement rien de neuf et c'est assez fascinant !<br /> j'ai entendu dans la bouche de gérard vanderpotte certains repères donnés par jean bassères<br /> les dg passent et les travers institutionnels lourds perdurent...