26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 22:17

 

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Le Monde  26 mars 2013

Le chômage augmente à nouveau fortement en février

La France compte désormais près de 5 millions de personnes inscrites à Pôle emploi. Ce triste record est sur le point d'être franchi, selon les chiffres du chômage de février, publiés mardi 26 mars par le ministère du travail. 4 997 600 personnes ont ainsi été comptabilisées en catégories A,B et C (chômeurs sans aucune activité et chômeurs en activité réduite), DOM compris.

Ce chiffre, maximaliste, n'est pas celui qui est observé de plus près. Mais il donne la mesure de la réalité du chômage de masse en France, puisque désormais près d'un actif sur six est inscrit à Pôle emploi, même s'il n'est pas forcément totalement au chômage.

Par ailleurs, avec 30 000 demandeurs d'emplois supplémentaires en février dans ces trois catégories en février (Dom compris), la hausse du chômage, en plus de continuer, ne ralentit pas franchement. En catégorie A (aucune activité au cours du mois), la hausse a atteint 21 400 personnes en un mois, Dom compris.

Le chômage n'atteint toutefois pas encore le record historique absolu en catégorie A en métropole, le chiffre qui fait référence. En métropole, la hausse a ainsi atteint 18 400 personnes en février en catégorie A, pour s'établir à 3 187 700 inscrits, à 7 800 personnes des chiffres de janvier 1997 (3 195 500 inscrits).

"Cette progression s’inscrit dans une tendance observée en réalité depuis près de 5 ans", veut relativiser le ministère dans son communiqué. "Pour les demandeurs d’emploi inscrits dans la catégorie A, cette hausse est aussi marquée depuis février 2008 avec sur 5 ans (60 mois) 8 mois de baisse et 52 mois de hausse", a-t-il calculé, avant d'affirmer que "le chômage de masse est donc, en France, une tendance lourde qu’il faut renverser". Reste que la hausse de février reste très forte et que, depuis l'élection de François Hollande, la France fait face à une véritable explosion du chômage, qui dépasse les 10 % en rythme annuel.

La hausse de février continue de frapper de plein fouet les plus de 50 ans (+16,6 % en un an) et les moins de 25 ans (+10 %). Les chômeurs de longue durée, inscrits depuis plus d'un an, sont 25 000 de plus qu'en janvier, alors que le nombre de ceux inscrits depuis moins d'un an se stabilise. C'est toujours pour les chômeurs inscrits depuis plus de trois ans que la hausse est la plus forte, avec 18,3 % de personnes en plus sur un an. Les chômeurs en fins de droits sont toujours plus nombreux avec 17 % de bénéficiaires de l'allocation de solidarités spécifique (ASS) en un an et 13 % pour le RSA.

 

Publication de la DARES


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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 10:39

 

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AFP  25 mars 2013

 

Le nombre d'inscrits en février à Pôle emploi, dévoilé mardi, pourrait dépasser le record absolu de 1997 (3,195 millions). Mais, pour les experts, qui tablent sur une poursuite de la dégradation, ce chiffre reflète aujourd'hui une crise bien plus aigüe et durable du marché de l'emploi. Fin janvier, 3,169 millions de chômeurs sans activité étaient recensés en métropole, très près du pic historique de janvier 1997. Un chiffre alors relativisé au ministère du Travail : "Il y a quand même une limite à l'exercice de comparaison des valeurs absolues, car, entre-temps, la population active s'est accrue d'à peu près 3 millions de personnes". "En valeur relative, on n'est pas au record, et on espère ne pas y parvenir", assurait-on en réitérant l'objectif présidentiel d'une inversion de la courbe fin 2013. "Le nombre absolu a surtout une valeur symbolique", juge aussi Christine Erhel, du Centre d'études pour l'emploi (CEE), qui préconise de "regarder plutôt le taux de chômage", l'indicateur qui rapporte le nombre de chômeurs à la population active.

 

Selon l'Insee, il atteignait 10,2 % fin 2012 en métropole. Soit 0,6 point de moins que le record historique (10,8 %) observé à deux reprises en 1994 et 1997. Mais les perspectives sont bien plus moroses qu'elle ne l'étaient à l'époque : l'Insee table ainsi sur 10,6 % en juin 2013 en métropole, et l'OCDE sur une stabilisation fin 2013 autour de 10,9 %. "La problématique n'est pas du tout la même qu'il y a 16 ans : ce chiffre reflétait alors une récession passée, celle de 1992-1993. Aujourd'hui, on n'imagine pas que la conjoncture puisse se retourner rapidement, donc on ne va pas s'arrêter à ce niveau-là de chômage", estime Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis, alors que l'Insee prédit une croissance "quasi nulle" jusqu'à fin juin 2013. "À l'époque, quand on a relâché la pression, après que la politique du franc fort menée pour intégrer la zone euro a engendré un perte de compétitivité, l'activité est rapidement repartie : en 1999-2000, on avait de nouveau 3 % de croissance", abonde son confrère Éric Heyer, de l'OFCE.

"Une situation bien plus dégradée"qu'en 1997

Éric Heyer pointe aussi qu'en 1997, renverser la courbe du chômage était, dans l'absolu, une tâche plus ardue. "Chaque année, le solde entre les jeunes arrivant sur le marché du travail et les seniors le quittant tournait autour de 250 000 personnes, contre 100 000 à 150 000 actuellement. Pour stabiliser le chômage, il fallait donc créer beaucoup plus d'emplois. Ce devrait donc être plus simple aujourd'hui, mais on n'y parvient pas : cela montre que la situation est bien plus dégradée. Et encore, la démographie nous a évité plusieurs centaines de milliers de chômeurs supplémentaires !", souligne Éric Heyer.

En 1997, la France s'apprêtait aussi à se doter d'outils de lutte contre le chômage de grande ampleur. Si le bilan des emplois jeunes (1997) et des lois Aubry sur les 35 heures (1998 et 2000) reste aujourd'hui controversé, il y a consensus sur le fait que plusieurs centaines de milliers d'emplois avaient alors été créés. Que peut-on espérer des emplois d'avenir, du contrat de génération, de la réforme du marché du travail et du crédit d'impôt compétitivité (CICE) ? "Rien de bon, si on considère que la politique budgétaire d'austérité a un impact sur l'activité", répond Éric Heyer. "Si au contraire on pense qu'elle n'a aucune incidence, alors toutes les réformes que l'on prend vont dans le bon sens et ça ira mieux demain : c'est la pensée qui dominait jusqu'à il y a encore quelques mois", estime-t-il, en adhérant à la première thèse.

Pour Philippe Waechter, ces outils "sont des outils d'accompagnement qui vont dans le bon sens", mais "la problématique de l'activité, très franco-française" demeure. "Il y a beaucoup à faire pour inciter les entreprises à investir", juge-t-il. L'Insee évalue le nombre d'emplois imputables au crédit d'impôt à 15 000 au premier semestre 2013, et prévoit que l'emploi non marchand serait "à nouveau en hausse grâce aux emplois aidés". Malgré cela, 74 000 postes devaient encore disparaître d'ici juin dans les secteurs marchands.

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 00:35

 

Inverser la courbe du chômage: Sapin "comprend ceux qui n'y croient pas"

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Photo archives pulloverblog pendant la campagne électorale

 

SAPIN sur la Chaine Parlementaire le 21 mars 2013

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 01:12

 

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L'inversion de la courbe du chômage, c'est pas maintenant !

 

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 169 300 en France métropolitaine fin janvier 2013. Ce nombre est en hausse de 1,4 % par rapport à fin décembre 2012 (+43 900). Sur un an, il croît de 10,7 %. Cette augmentation est en partie liée aux modifications des règles de gestion des radiations administratives. En l’absence de réforme, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A se serait établi à 3 148 200 en France métropolitaine fin janvier 2013, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de 0,7 % (+22 800). L’augmentation aurait été de 10,0 % sur un an.

 

Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories B et C s’établit à 1 510 900 en France métropolitaine fin janvier 2013. En janvier, le nombre de ceux de catégorie B augmente de 1,5 % (+11,7 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C est en hausse de 0,9 % (+5,4 % sur un an). En l’absence de réforme des règles de gestion des radiations administratives, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie B aurait augmenté de 1,2 % en janvier 2013 (+11,4 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C aurait été en hausse de 0,7 % en janvier 2013 (+5,3 % sur un an).

 

Au total, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C s’établit à 4 680 200 en France métropolitaine fin janvier 2013 (4 967 500 en France y compris DOM). Ce nombre est en hausse de 1,3 % (+60 800) au mois de janvier. Sur un an, il augmente de 9,8 %. En l’absence de réforme des règles de gestion des radiations administratives, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C se serait établi à 4 656 200 en janvier 2013 en France métropolitaine, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de 0,8 % (soit +36 800). L’augmentation aurait été de 9,2 % sur un an.

 

Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi en catégories D et E s’établit à 614 600 en France métropolitaine fin janvier 2013. En janvier, le nombre d’inscrits en catégorie D baisse de 0,8 % et le nombre d’inscrits en catégorie E diminue de 0,9 %.


Chiffres janvier 2013 (DARES)

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 21:58

 

AFP  20 Février 2013

 
 
 

Les prochains chiffres des demandeurs d'emploi alourdis par un effet statistique

 Le nombre des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi fin janvier, attendu mardi prochain, sera alourdi de 10.000 à 30.000 personnes en raison d'un effet statistique, préviennent mercredi le ministère du Travail et Pôle emploi.
Deux modifications prendront effet pour les chiffres de janvier. La première, la fin de la rétroactivité des radiations engendrera une baisse sensible des radiations sur le premier mois de l'année, "entre 10.000 et 30.000 radiations en moins" et donc autant de demandeurs d'emplois "en plus", précisent dans un communiqué commun la Direction statistique du ministère (Dares) et Pôle emploi. 
Cet impact sera très "transitoire" et "à partir du mois de février 2013, le nombre de radiations administratives devrait retrouver, en moyenne, le niveau correspondant à celui qui aurait été observé sans modification de la règle, le changement de règle ne faisant que décaler la date d'effet" des radiations, explique-t-on. 
Mais à moyen terme, "l'effet sur le nombre de demandeurs d'emplois enregistrés sur les listes pourrait rester légèrement positif" (avec un peu plus d'inscrits que si il n'y avait pas eu de changement). 
Avec l'abolition de la rétroactivité, au 1er janvier, les radiations prennent désormais effet à la date de leur notification et non plus à la date du manquement constaté et sanctionné.
Le deuxième changement porte sur la façon de répertorier, selon leur âge, les chômeurs. 
Les statistiques seront maintenant établies "selon l'âge atteint en fin de mois, et non plus l'âge atteint au 31 décembre". Les données antérieures seront intégralement corrigées. La nouvelle méthodologie "ne modifie pas le nombre total de demandeurs d'emploi mais introduit des changements dans la répartition des effectifs par tranche d'âge", souligne le communiqué.
Enfin, comme chaque année, les corrections des variations saisonnières seront actualisées et entraîneront une révision de l'ensemble des statistiques jusqu'à 1996.

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 11:37

 

actuchomage.org  25 janvier 2013

 

Chômage de décembre: une explosion des radiations bien mystérieuse

 

S'il n'y a eu que 300 chômeurs de catégorie A en plus — 10.200 au total avec les catégories B et C de France métropolitaine —, on note en revanche plus de 20.000 sorties de listes supplémentaires, totalement inexpliquées !

Vaguement étonnée mais toujours aussi moutonnière (et indigente), la presse écrite ou télévisée s'empresse de titrer sur une "stabilisation" du chômage... Personne n'a cherché à comprendre pourquoi ce "répit" (Michel Sapin compris), sauf certains qui connaissent la musique ou font preuve de conscience professionnelle, tels Marc Landré du Figaro et Jean-Baptiste Chastand du Monde.fr qui ont tout de suite pointé cette anomalie.

En effet, quand on regarde de plus près la dernière note mensuelle de la DARES, on s'aperçoit que les radiations ont explosé : +24,5% de «radiations administratives» et +6% de «cessations d'inscriptions pour défaut d'actualisation» (voir détail plus bas au chapitre des sorties). Des variations très surprenantes qui ont tout de même permis d'escamoter ponctuellement plus de 20.000 inscrits.

Le phénomène n'est, hélas, pas nouveau. Les «évolutions particulièrement erratiques et inexpliquées de certains chiffres» sont récurrentes. En novembre, une grossière erreur du même acabit a visiblement été commise au chapitre des «offres collectées par Pôle Emploi» avec un écart assez délirant (voir plus bas). Même remarque pour les «demandeurs d'emploi ayant un droit payable au RSA». 

En outre, si l'on élargit aux catégories ABC, c'est-à-dire à l'ensemble des demandeurs d'emploi «tenus d'accomplir des actes positifs de recherche», ce ne sont pas 300 mais tout de même 10.200 chômeurs supplémentaires qui se sont inscrits le mois dernier à Pôle Emploi en métropole; +3.700 de catégorie A et +12.600 en ABC avec les DOM.

Donc pas de quoi se réjouir : ce "répit" n'est qu'un trompe l'œil. Le chômage a augmenté pour le 20e mois consécutif, et ce n'est pas terminé. 2012 fut une année noire et 2013 le sera aussi, quoique certains en disent.

 

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 22:45

 

AFP  25 janvier 2013


2012: année noire pour l'emploi

Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité est resté stable en décembre 2012 en métropole (+ 300), portant leur nombre à 3 132 900 personnes au terme d'une année noire marquée par une augmentation de 10 % des inscrits, a annoncé vendredi le ministère du travail. Sur l'année 2012, Pôle emploi aura vu affluer 285 000 chômeurs sans activité de plus (catégorie A). Dans cette catégorie, la hausse est ininterrompue depuis 20 mois et le pic historique de janvier 1997 (3 205 000 chômeurs sans activité) pourrait être atteint d'ici trois mois.

En incluant les personnes travaillant à activité réduite, inscrites en catégories B et C, le nombre de nouveaux inscrits à Pôle emploi grimpe sur un mois de 10 200 personnes, soit un nouveau record de 4,627 millions (+ 0,2 % sur un mois, + 8,8 % sur un an). Avec l'outre-mer, Pôle emploi recensait fin décembre 4,9 millions de personnes cherchant un emploi, dont 3,3 millions sans aucune activité.

Prudence du ministère du Travail

"Cette stabilité est appréciable. Pour autant, elle ne marque pas une inversion de la tendance à la hausse observée depuis 2008 et particulièrement marquée depuis un an et demi", a réagi avec prudence dans un communiqué le ministère du Travail. Alors que les prévisions ne laissent guère espérer d'amélioration dans les mois à venir et que des corrections statistiques sont attendues en janvier, les chiffres ne doivent pas être analysés "au mois le mois", "c'est la tendance qu'il faut regarder sur plusieurs mois", insiste le ministère.

Il y a eu en décembre 46 700 radiations administratives en catégories A, B et C (9 200 de plus qu'en novembre soit + 24,5 % sur un mois). En 2012, il y a eu 493 000 radiations, en moyenne 41 000 par mois, selon le ministère. À fin décembre, les inscriptions à Pôle emploi après une fin de CDD ou une mission d'intérim ont diminué respectivement de -3,1 % et - 4,5 %, alors que les arrivées consécutives à un licenciement économique, faibles en nombre (2,7 %), ont crû de plus de 9 %.

Record absolu du chômage de longue durée

Si le nombre de moins de 25 ans au chômage, 493 800 pour la seule catégorie A, est resté stable, le dernier mois de 2012 n'aura pas en revanche pas accordé de répit aux seniors (+ 1 % sur un mois, + 17 % sur un an) : près de 700 000 étaient au chômage et sans aucune activité à fin décembre.

La proportion de chômeurs de longue durée (plus d'un an) continue aussi de progresser, à 1,96 million d'inscrits exerçant ou non une activité réduite (39,2 %), un record absolu.

Sur un an, le nombre de chômeurs sans activité a augmenté dans toutes les régions, avec un record en Franche-Comté (+ 15,6 %).

 

LES CHIFFRES DE DECEMBRE 2012 (détaillés) 

 

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File d'attente au Pôle emploi de Sarcelles

photo archives pull.over-blog

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