30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 23:46

 

twitter_logo.pngPôle emploi vient d'ouvrir un compte tweeter:

@pole_emploi

 

 

 

 

 

 

 

Aurore Boréale le suit désormais sur tweeter: 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 20:15

 

Les syndicats de Pôle emploi CGT, SNU et SUD appellent le personnel à faire grève et à rejoindre les manifestations unitaires le 31 janvier 2013

 

Le tract unitaire

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 18:58

 

L'UNION  29 janvier 2013

   

Pôle emploi à la barre


SOISSONS (Aisne). Deux ex-ANPE, salariées de Pôle emploi, attaquent leur direction, après avoir été sanctionnées pour refus de se former à l'indemnisation. Un cas unique en Picardie.

 

C'est un peu le procès de la fusion Assedic/ANPE que deux Soissonnaises vont porter, le 5 février, au tribunal administratif.
Ces deux salariées demandent la levée des sanctions, à la suite de leur refus de participer à une formation. Michèle Carel et Ghislaine Pomies, ex-salariées de l'ANPE à Soissons, ont toujours exercé dans le conseil à l'emploi. En 2011, la fusion prévoyait que tous les agents participent à la formation IED, entretien d'inscription et de diagnostic, afin d'offrir un interlocuteur unique au public, capable de monter les dossiers d'indemnisation et d'accompagner dans les recherches.
Les Soissonnaises sont les seules, en Picardie, à avoir refusé cette formation de deux jours, censée les préparer à l'indemnisation. « Elles ont considéré que c'était un nouveau métier et qu'elles étaient déjà formées au retour à l'emploi, leur priorité. Pour elle, c'était dégrader le service aux demandeurs d'emploi et elles se sont senties déqualifiées », souligne Laurent Dubost, délégué syndical CGT Pôle emploi pour la Picardie.
Elles ont signifié leur refus d'y participer « mais elles se trouvaient sur leur lieu de travail, insiste M. Dubost, d'ailleurs elles ont badgé ». Sanction : un blâme et le retrait de deux jours de salaire.
Michèle Carel et Guislaine Pomies ont déposé une requête au tribunal administratif en attaquant Pôle emploi Picardie. Leur objectif : la levée des sanctions. « Nous sommes très déterminées à nous défendre, souligne Michèle Carel. Aujourd'hui, la personne vient mais on ne traite pas son dossier tout de suite. Il n'y a aucune plus-value par rapport aux demandeurs. »


Pétition


Les deux salariées soissonnaises, dix-neuf et trente et un ans de boutique, font partie de la petite minorité (moins de 10 %) d'ex-ANPE à avoir conservé leur contrat de droit public. C'est pour cela que leur affaire sera traitée devant le tribunal administratif. Les autres ont préféré signer un contrat privé.
Une pétition de soutien, mise en ligne il y a une semaine lorsqu'elles ont reçu leur convocation à l'audience, a recueilli environ 300 signatures. « Si on fait plier la direction, observe le syndicaliste, ça montrera que c'est important de résister et que nos employeurs ne peuvent pas tout faire. »
La direction régionale de Pôle emploi n'a pas souhaité s'exprimer, dans la mesure où une procédure juridique est en cours.
Isabelle BERNARD

 

 

La solidarité n'est pas un délit : Soutenons nos collègues de Pôle emploi Picardie:La pétition en ligne

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 18:43


 AFP  29 janvier 2013

 

Le médiateur national de Pôle emploi, Jean-Louis Walter, préconise d'abolir les radiations pour absence à convocation et de leur substituer "un dispositif de graduation ou de sursis", selon un rapport consulté par l'AFP qui sera présenté fin février en conseil d'administration.

"Si l'on peut débattre de la portée de l'absence à une convocation et de l'interprétation à lui donner, systématiquement lui attribuer la valeur d'un refus de remplir ses obligations est exagéré, particulièrement au regard de certains motifs ponctuels et involontaires : retard de train, retard de 10 minutes au rendez-vous, erreur de calendrier, etc", écrit le médiateur.

"Radier est une décision grave", qui équivaut pour le demandeur d'emploi à "vivre deux mois sans revenus", "une épreuve que même un salarié socialement inséré ne saurait surmonter sans dommages", estime Jean-Louis Walter en préambule.

Selon lui, "pour contourner cette sévérité, de nombreux conseillers et directeurs d'agences font preuve de bienveillance", "une pratique évidemment louable, mais qui a aussi ses inconvénients", notamment de voir "le sort du demandeur d'emploi lié à la personnalité du décideur".

Le rapport affirme par ailleurs qu'il n'y a "pas de politique de radiation" chez Pôle emploi, où le nombre de rayés des listes est en baisse (plus de 49.600 en 2007 contre 41.300 en 2012).

Le motif "absence à convocation" représente 15% des radiations, derrière les défauts d'actualisation mensuelle (35%) et la reprise d'emploi (30%).

M. Walter demande aussi "la généralisation de l'interdiction des radiations pour absence à un entretien téléphonique" et une "amélioration de l'information" sur la dématérialisation des courriers. Les association dénoncent un nombre croissants de radiations dues à des mails non reçus.

Depuis le 1er janvier 2013, les chômeurs rayés des listes de Pôle emploi ne pourront plus l'être de manière rétroactive et se voir réclamer, en conséquence, le remboursement des allocations indûment perçues.

"Nous avons fait tomber la rétroactivité, nous voulons désormais que l'on soit radié pour une raison juste, et pas par erreur. On est à mi-chemin", a déclaré Jean-Louis Walter à l'AFP.

 

radiations

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 21:32

 

LE MONDE ECONOMIE | 28.01.2013 Par Jean-Baptiste Chastand et Anne Rodier

Comment sortir Pôle emploi de la confusion

Monsieur, je vous écris car j'ai été radié de la liste des demandeurs d'emploi. Ceci sans avoir reçu aucun avertissement avant radiation, ni de courrier m'informant des motifs et la date de cette radiation. Je l'ai appris indirectement par une lettre du Pôle emploi, datée du 2 décembre 2011, me réclamant le remboursement d'un trop-perçu d'un montant de 476,47 euros pour le motif d'une radiation de la liste des demandeurs d'emploi." Ce courrier, envoyé au médiateur de Pôle emploi en 2011, a été suivi de nombreux autres l'année suivante.

Le haut niveau de chômage, avec 4,6 millions de personnes inscrites à Pôle emploi fin décembre 2012 - et tenues de faire des "actes positifs de recherche d'emploi" -, selon les derniers chiffres publiés par le ministère, vendredi 25 janvier, nécessiterait un renforcement de la prise en charge des demandeurs d'emploi.

Mais Pôle emploi est encore empêtré dans de nombreux dysfonctionnements nés de la fusion de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) et des Association pour l'emploi dans l'industrie et le commerce (Assedic) en 2009, qui laissent chômeurs et conseillers entre désarroi et colère.

Le médiateur national, Jean-Louis Walter, qui remettra le 31 janvier au conseil d'administration de Pôle emploi un rapport sur la gestion des listes d'emplois et les radiations, indique que "les 6,5 millions de dossiers traités par l'organisme public dans l'année génèrent 560 000 réclamations". La plupart sont examinées dans les agences. C'est le cas de nombreuses radiations "abusives" pour absence à convocation, qui sont annulées en cours de procédure.

"Les convocations qui arrivent par mail ne sont pas toujours repérées par les demandeurs d'emploi, car ils sont identifiés comme des spams [courriels indésirables] par certains fournisseurs d'accès", indiquait au médiateur une directrice d'agence pour justifier l'annulation d'une radiation. Il y a en moyenne 40 000 radiations effectives chaque mois.


20 000 RÉCLAMATIONS PAR AN


Quelque 20 000 réclamations par an remontent au médiateur sous forme de saisine. "En 2012, la majorité des cas portent sur des questions d'indemnisation", précise-t-il. Pourquoi ? La multiplication des situations particulières, dont le nombre a augmenté avec la crise : "62 % des erreurs de calcul d'indemnisation concernent des demandeurs d'emploi en activité réduite", indique M. Walter.

L'autre raison : le manque de polyvalence des agents. "Comme il y a de moins en moins de spécialistes, il y a des problèmes réguliers sur certains profils", explique Rose-Marie Péchallat, de l'association Recours radiation. Elle connaît bien les rouages internes de l'opérateur public pour y avoir travaillé durant vingt ans, jusqu'en juillet 2010.

Quelle qu'en soit l'origine, ces erreurs placent les demandeurs d'emploi dans des situations économiques périlleuses, seuls face à leurs factures et leurs agios. Les associations de défense des chômeurs auditionnées, le 16 janvier, à l'Assemblée nationale par la mission d'information sur Pôle emploi et le service public, rapportaient à tour de rôle "la confusion", "la catastrophe", "les dysfonctionnements" qu'incarne, pour les demandeurs d'emploi, l'organisme public.

"Dans le Languedoc-Roussillon, un chômeur s'est vu réclamer 2 200 euros d'indus. Mais c'est Pôle emploi qui va lui rembourser 16 000 euros : il y avait eu une mauvaise analyse du dossier d'indemnisation, témoigne Luiza Benbouzid, de CGT-Chômeurs. Les chômeurs rentrent à Pôle emploi avec la crainte de ne pas avoir le bon papier."

Le malaise est partagé par les conseillers. Dans l'émission "Les Infiltrés" que France 2 diffusera vendredi 1er février, le reportage des journalistes dans deux agences, réalisé en mai et mi-novembre, montre des agents écrasés par l'explosion du chômage et par les rigidités administratives de l'organisme. Ceux-ci n'arrivent pas à suivre les chômeurs au moins une fois par mois, contrairement à l'objectif officiel formulé jusqu'à peu.


UNE MOYENNE DE 165


Il faut voir comment, lors de l'entretien d'embauche d'une conseillère, en réalité la journaliste "infiltrée", le responsable des ressources humaines de l'agence explique que son job sera notamment d'"écraser" les projets de formation des chômeurs qui voudraient s'orienter vers des secteurs peu porteurs. Et il faut voir comment la journaliste découvre que, dans son planning, elle n'aura qu'une demi-journée par semaine pour recevoir les demandeurs d'emploi de son "portefeuille", au nombre de 160.

Qu'il est loin, l'objectif de 60 demandeurs d'emploi par conseiller annoncé par Christine Lagarde, ministre de l'économie lors de la fusion ! Pôle emploi indique une moyenne de 165 avec de grandes disparités. "La moyenne est largement au-dessus de 200", indique Sébastien Socias, secrétaire général de FO-Personnels publics.

Des conseillers de région parisienne font ainsi état de portefeuille de 331 demandeurs d'emploi actifs à Villejuif (Val-de-Marne), de 250 à suivre à Stains et de 368 à Aulnay (Seine-Saint-Denis), où "les entretiens durent en moyenne une vingtaine de minutes", selon les conseillers. Pour analyser, diagnostiquer, comprendre les attentes et les capacités de chaque demandeur, cela tient de la gageure.

Pourtant, depuis 2009, Pôle emploi n'a cessé d'évoluer pour améliorer la prise en charge des chômeurs. Les sites mixtes réunissant les services de l'ANPE et de l'Assedic ont été créés afin que les demandeurs d'emploi ne se rendent plus que dans un seul lieu. La plate-forme téléphonique du 39 49 - passage obligé avant l'inscription - a été mise en place pour désengorger les agences et donner rapidement une information de premier niveau. Le premier entretien regroupe désormais les questions liées à l'inscription, l'indemnisation et le diagnostic.

Mais "l'effectif face au public étant insuffisant, il est difficile de recevoir tout le monde rapidement en tenant compte des besoins des demandeurs d'emploi", constate Bernie Billey, délégué syndical central CFDT-Pôle emploi.

 

 DÉBUT D'AMÉLIORATION EN 2010


De plus, quatre ans de fusion n'ont pas suffi à doter les agents de Pôle emploi de la double compétence "indemnisation", propre aux anciens agents de l'Assedic, et "accompagnement", qu'assuraient ceux de l'ANPE. Encore aujourd'hui, "tous les agents ne sont pas susceptibles de donner des informations de premier niveau", note Françoise Kermorgant, déléguée syndicale centrale de FO-Pôle emploi. "Le parent pauvre de la multi-compétence telle que voulue par la fusion, c'est l'indemnisation", estime M. Socias.

Un début d'amélioration du service de Pôle emploi a été enregistré dès 2010 sur le délai d'inscription, mais pas sur le traitement des dossiers. "Il y a des cas complexes, qui nécessitent une compétence à la fois informatique, comptable et d'accompagnement. Ce profil de conseiller, c'est la perle rare qui n'existe pas !", insiste M. Socias.

Le médiateur note, pour sa part, une avancée sur la question des indus réclamés après des radiations abusives, dans la mesure où la rétroactivité des radiations est supprimée depuis le 1er janvier 2013. Il constate, en revanche, que la situation se dégrade sur deux points : le ton du courrier est de plus en plus violent, insultes à l'appui, et un phénomène nouveau est apparu en 2012 : la judiciarisation. "Ce sont des avocats qui écrivent désormais au médiateur, alors qu'on recevait auparavant des courriers très personnels", note-t-il.

Depuis la fusion, les moyens déployés pour Pôle emploi n'ont jamais été à la hauteur de la progression du chômage. Pire, l'espoir d'un retour de la croissance en 2011 a été à l'origine d'une politique de stop-and-go sur le recrutement. Après avoir embauché 1 840 agents supplémentaires pour réagir à la forte hausse du chômage de 2009, le gouvernement, pariant sur un retour de la croissance, a supprimé 1 800 postes en 2011. Un turnover qui a été dommageable à la polyvalence des agents.

A son tour, mi-2012, le ministre du travail, Michel Sapin annonçait 2 000 recrutements de plus comme l'instrument du succès de la nouvelle offre de service de Pôle emploi.

Depuis la fusion, "compte tenu de l'évolution du nombre de chômeurs, de l'évolution insuffisante en parallèle des effectifs de Pôle emploi, le métier évolue vers des traitements de masse, avec une segmentation des publics suivant leur difficulté présumée d'accès au travail", dit Dominique Simon, membre du bureau national du SNU-FSU Pôle emploi. Il s'agit de constituer des portefeuilles par profil sociologique, fonction du degré d'autonomie du demandeur d'emploi. La stratégie 2015 présentée par Jean Bassères, le directeur général de Pôle emploi, va dans ce sens.

Les solutions d'accompagnement différenciées préconisées par Pôle emploi 2015 prévoient un accompagnement renforcé pour les publics "les plus éloignés de l'emploi", à raison d'une limitation de 70 personnes par portefeuille, un accompagnement guidé pour les demandeurs ayant des difficultés moindres dans le cadre de portefeuilles pouvant osciller entre 100 et 150 demandeurs d'emploi, et, enfin, un simple suivi pour les demandeurs les plus autonomes, dans le cadre de portefeuilles pouvant aller de 200 à 350 personnes.

Lancé dans un contexte de crise aggravée, où la hausse du chômage doit se conjuguer avec la réduction des dépenses publiques, le succès de Pôle emploi 2015 tient du défi.

 

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Photo archives pull.over-blog: Jean-Louis Walter, le Médiateur de Pôle emploi


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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 20:36

 

LE MONDE ECONOMIE | 28.01.2013  Propos recueillis par Anne Rodier

Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi: "Nous voulons donner plus de marge de manoeuvre aux conseillers"

Jean Bassères, face à la hausse du chômage qui dure, comment Pôle emploi fait face à l'urgence ?


Notre premier objectif est de contribuer à respecter l'engagement du gouvernement d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. Nous sommes mobilisés pour la réussite des dispositifs " emplois d'avenir " et des contrats de génération Pour améliorer le quotidien des chômeurs et des conseillers, l'urgence nous impose de changer. C'est pourquoi nous mettons en place de nouveaux services, plus personnalisés pour les demandeurs d'emploi qui permettent plus de marge de manœuvre aux conseillers de Pôle emploi.

Les moyens de Pôle emploi ont été renforcés. Malgré cela, le nombre de demandeurs d'emploi par conseiller reste en moyenne largement supérieur à 100. Ne faudrait-il pas de nouveaux renforts ?


Il fallait d'abord mettre en place les renforts qui ont été accordés : c'est chose faite. L'effort du gouvernement a porté sur 2000 contrats à durée indéterminée. C'est sans précédent dans l'histoire de Pôle emploi et exceptionnel dans le contexte actuel de crise des finances publiques.

Nous allons également augmenter le temps consacré à l'accompagnement et au suivi des demandeurs d'emploi à hauteur de 2000 équivalent temps pleins principalement en simplifiant nos processus et nos organisations Notre objectif est également de réduire les fonctions support à hauteur de 600 équivalent temps plein d'ici à 2014.


De nouvelles modalités de suivi des demandeurs d'emploi vont être mises en place. Ca signifie qu'un certain nombre de chômeurs vont changer de conseiller, comment vous allez opérer la transition ?


Aujourd'hui, trois régions - Auvergne, Centre et Corse - ont commencé la mise en œuvre les nouvelles modalités d'accompagnement et de suivi. Ces services vont être déployés dans l'ensemble des régions au cours du premier trimestre 2013.


Qu'est-ce que ça va changer pour les chômeurs ?


Nous visons un traitement plus personnalisé en fonction des besoins des demandeurs d'emploi. Il y aura trois catégories d'accompagnement et de suivi et donc trois catégories de portefeuille. Les personnes les plus éloignées de l'emploi auront vocation à être suivies par des conseillers qui gèreront des portefeuilles d'une taille maximum de 70 demandeurs d'emploi.

Ce sont les agences qui définiront qui est " éloigné de l'emploi ", car ce sont les mieux placées pour connaître les demandeurs d'emploi et les caractéristiques du bassin d'emploi. Pour les chômeurs ça peut conduire à un changement de conseiller. Les conseillers assureront cette information auprès des demandeurs d'emploi.


Pour les chômeurs les plus autonomes, les portefeuilles de conseillers pourront dépasser les 300 personnes. Comment les conseillers pourront contrôler l'effectivité de la recherche d'emploi ?


Il faut que nous précisions dans quelles conditions ce sujet doit être traité, alors que par définition pour cette catégorie de demandeurs d'emploi-qui sera minoritaire- le nombre de contact physique sera plus limité.


Ne pas répondre à un SMS ou à un email pourra-t-il justifier une radiation ?


Cela concerne les 3 modalités d'accompagnement et de suivi. En accompagnement " guidé " qui est la formule intermédiaire qui concernera la majorité des demandeurs d'emploi avec des portefeuilles compris entre 100 et 150 demandeurs il y aura aussi des contacts qui pourront se faire de façon dématérialisée, par téléphone ou Internet. La non-réponse à un mail ou à un sms ne constitue pas, à elle seule, un motif de radiation.


Ne craignez-vous pas que ces nouvelles modalités génèrent du travail supplémentaire aux conseillers qui sont déjà débordés ?


On ne demande pas de travail supplémentaire au conseiller, on lui donne les moyens de faire son travail dans de meilleures conditions. Notre objectif est de donner plus de marge de manœuvre aux conseillers avec un cadre obligatoire très allégé.

Ce qui aujourd'hui est décidé est, outre l'entretien d'inscription, un entretien au quatrième mois et un autre au neuvième mois. Et c'est le conseiller qui appréciera en fonction des caractéristiques et des attentes du demandeur d'emploi le mode et la fréquence du contact le plus adaptée à sa situation. C'est un changement très important qui nous permettra de sortir d'une logique mécaniste.


De nombreux dysfonctionnements exprimés tantôt par les conseillers, tantôt par les chômeurs sont liés au problème de la double compétence – indemnisation et accompagnement. Que pensez-vous faire pour y remédier?


C'est le thème important du référentiel de métier actuellement en discussion avec les partenaires sociaux Il s'agit de savoir s'il y a ou pas un socle commun de compétences qui devrait être maîtrisé par tous les conseillers de Pôle emploi qui sont en contact avec les demandeurs d'emploi.

Notre ambition est de faire que tous les conseillers de Pôle emploi qui sont en contact avec les demandeurs d'emploi puissent réaliser le premier entretien, d'inscription et de diagnostic, qui comporte des volets sur l'indemnisation mais aussi l'intermédiation. Le plan Pôle emploi 2015 prévoit un effort de formation de 5 millions d'heures, soit en moyenne 5 jours par agent et par an.


Dans une situation de décalage entre offres d'emploi et demandeurs, Pôle emploi ne serait-il pas plus efficace en ne faisant que de l'indemnisation et de la formation ?


Aujourd'hui notre priorité est d'assurer inscription et indemnisation dans les meilleurs délais possibles. Ces délais se sont maintenus malgré l'augmentation de la charge.

Aujourd'hui près de 8 demandeurs d'emploi sur 10 ont leur premier entretien dans les 10 jours suivant leur inscription. Notre objectif est de maintenir notre qualité de service pour l'inscription et l'indemnisation et de l'augmenter pour l'accompagnement des chômeurs et le traitement des offres d'emploi.


Où en est le projet de connecter les fichiers des Urssaf sur ceux de Pôle emploi, afin que les conseillers puissent savoir si leurs chômeurs ont retrouvé un emploi ?


Nous sommes désormais autorisés à récupérer automatiquement de l'Acoss les déclarations préalables à l'embauche. Elles comportent le numéro de sécurité sociale du demandeur d'emploi qui va nous permettre de transmettre à chaque conseiller l'information selon laquelle tel demandeur d'emploi vient d'être embauché.

Par ailleurs, nous travaillons, avec la Dares à définir un indicateur ,à partir de ces déclarations d'embauche, qui mesurera la contribution de Pole emploi à la reprise d'emploi.


Depuis votre arrivée à Pôle emploi en décembre 2011, qu'est-ce qui a vraiment changé pour les chômeurs ?


2012 a surtout été une année durant laquelle nous avons préparé notre projet stratégique " Pôle emploi 2015 "et notre nouvelle offre de service. Les plus grands changements vont intervenir à partir de 2013.

 

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Photo archives pull.over-blog:  "JB les yeux dans les yeux"


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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 16:44

ipreunion  27 janvier 2013

 

Pôle emploi Réunion ferme ses portes

 

Après la Caf (caisse d'allocations familiales) de La Réunion, c'est au tour de Pôle Emploi de fermer ponctuellement plusieurs de ces agences. Et ce, notamment dans l'Ouest dès la semaine prochaine. La mesure a été prise afin d'anticiper un éventuel retard dans le traitement des nouveaux dossiers. 3 000 sur l'ensemble de l'île sont en souffrance. Parmi des dossiers, celui de Marie (prénom d'emprunt), inscrite au Pôle Emploi depuis la fin novembre. Elle dénonce une "situation inadmissible".
 

C’est pour traiter dans les meilleurs délais les nouvelles demandes d’allocations chômage que Pôle Emploi a décidé de fermer les portes de plusieurs de ses agences ponctuellement. Conséquences, dans l’Ouest, le public ne sera pas accueilli à Saint-Paul et La Possession le mardi 29 janvier toute la journée. Fermeture également de l’agence du Port le jeudi 31 janvier. Les autres agences de l’île fermeront, elles, tour à tour. 3 000 dossiers sont, en effet, en attente de traitement.

Parmi ces dossiers, celui de Marie. Après la rupture conventionnelle de son contrat de travail et son inscription à Pôle Emploi en novembre dernier, elle affirme n’avoir aucune information de la part de l’organisme. "C’est inadmissible. Ma conseillère, après s’être renseignée, m’a juste indiqué que mon dossier n’allait être traité que début février. Or, d’après une simulation que j’ai réalisée mes droits sont ouverts depuis le 8 décembre dernier. Je ne comprends pas", explique-t-elle. Elle ajoute : "a priori, les agents sont rentrés de vacances le 21 janvier et ont accumulé trois semaines de retard".

Pour sa part, Jérôme Payet, secrétaire régional du SNU-FSU Pôle Emploi, note que la fermeture des agences Pôle Emploi est exceptionnelle. Toutefois, selon lui, "il est clair qu’au vu du retard engendré par l’afflux de nouvelles demandes d’inscription tout au long de l’année, il y avait ce besoin". S’il n’a pas d’éléments précis sur le nombre de dossiers en souffrance et la date d’un retour à la normale, Jérôme Payet regrette avoir appris la nouvelle par les médias et que la décision n’ait pas été partagée avec les organisations syndicales et les instances du personnel.

Par ailleurs, le secrétaire régional du SNU-FSU Pôle Emploi souhaite la mise en place de moyens supplémentaires par la direction de l’organisme, notamment à certaines périodes de forte affluence. "Nous constatons des files importantes à l’accueil. Les agents essaient de faire en sorte que le temps d’attente ne soit pas trop excessif. Mais parfois, cela donne des situations très tendues", souligne-t-il.

En attendant le traitement de son dossier et le versement de ses indemnités, Marie dit "vivre avec le minimum". "Je me débrouille comme je peux", explique-t-elle, avant de préciser qu'elle doit commencer une formation au mois de février. le problème:  si elle bénéficie d’aide pour cette formation d’un montant de 4 500 euros, notamment du conseil régional ou de l’AGEFOS, Marie souligne que Pôle Emploi n’a pas voulu examiner en commission sa demande de financement complémentaire, lui assurant qu’il ne pouvait couvrir les frais au motif qu'il dépasse son plafonds fixé à 1 500 euros.

À noter que Pôle Emploi n’est pas la seule administration où les retards s’accumulent. Depuis ce lundi 21 janvier, la Caf a décidé de fermer ses portes au public le mardi et le jeudi pour permettre la mobilisation des services sur le traitement des 40 000 dossiers en souffrance, et le paiement des droits aux familles allocataires dans les meilleurs délais.

 

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 15:42

 

AFP  26 janvier 2013

Pôle emploi "infiltré" pour une émission

 Des conseillers dévoués mais "la tête dans le guidon", écrasés par l'afflux de chômeurs et une organisation bureaucratique: un reportage des "Infiltrés" revient sur les dysfonctionnements à Pôle emploi où il suscite, dès avant sa diffusion, l'appréhension.

"Pôle emploi: mission impossible", qui sera diffusé le 1er février à 22H50 sur France 2, propose une plongée de l'autre côté du guichet qui ne surprendra pas les observateurs avertis.

Mais le quotidien et les mots parfois crus des agents filmés à leur insu disent beaucoup du "grand malaise" récemment décrit dans un rapport parlementaire sur les difficultés du service public à accompagner les chômeurs.

Depuis sa naissance en décembre 2008, de la fusion ANPE-Assedic, Pôle emploi doit gérer 1,3 million de demandeurs d'emploi supplémentaires.

Pour approcher la réalité du travail des agents (47.000 équivalents temps plein à fin décembre), plusieurs journalistes se sont fait embaucher quelques semaines en CDD en 2012. Deux "infiltrations" sont montrées.

La réalisatrice Dorothée Cochard affirme qu'elle ne "s'attendait pas à une telle disproportion entre les objectifs et les moyens à leur disposition".

Dans cette production Capa, les conseillers, soumis à un planning préétabli, n'ont qu'une demi-journée par semaine pour recevoir leurs demandeurs d'emploi attitrés, soit 25 par mois quand leur portefeuille en compte six fois plus.

Pour les soulager, 600 chômeurs sur les 5.000 inscrits dans l'agence sont sans affectation, officiellement rattachés aux chefs d'équipe: "en trop" ou "incasables".

Quand au suivi téléphonique, ils n'ont pas plus le temps, et disent être "obligés" de tricher avec la réalité des appels passés.

le personnel "choqué"

"A combien de chômeurs trouvez-vous un emploi'" A cette question, les conseillers ne savent pas répondre et le regrettent: "pas le temps de se poser ce genre de questions. On a la tête dans le guidon".

Leur mission est d'ailleurs résumée, sans état d'âme, par un responsable du recrutement: "reclasser les gens" quitte à "écraser" leurs demandes de formation si elle ne correspondent pas à un métier qui recrute.

A Pôle emploi, le procédé scandalise. Alors que le film montre les refus essuyés auprès du service communication, celui-ci affirme à l'AFP qu'une trentaine d'"immersions" au côté des conseillers ont reçu un feu vert en 2012. Mais "avec certains médias, on est méfiants", explique-t-il.

A Marseille, où se déroule la plus longue infiltration, le personnel est "en état de choc", selon la CGT qui a demandé la non-diffusion du magazine.

Le syndicat comme Pôle emploi s'inquiètent des effets qu'il est susceptible d'avoir sur la relation avec les demandeurs d'emploi, comme après toute émission grand public.

Sur le fond, aucun commentaire. Pôle emploi n'a pas pu visionner le magazine. Son directeur général, Jean Bassères, ne le verra que s'il le commente en plateau. Il réserve sa réponse.

Invité également, le ministre du Travail, Michel Sapin, indique qu'il ne viendra pas.

Le patron de Pôle emploi s'est déjà exprimé sur certains dysfonctionnements. Il a lancé en 2012 une vaste réorganisation rompant avec l'objectif de suivi mensuel, jamais appliqué. Pôle emploi "n'en était pas capable" et "il n'était pas adapté", admet-il.

Un nouvel accompagnement "différencié" des chômeurs, concentré sur "ceux qui en ont le plus besoin" et allégé pour les autres, est expérimenté depuis janvier dans trois régions.

Il s'accompagnera d'une organisation moins "taylorisée" pour "dégager du temps" et "des marges de manoeuvre" aux conseillers, promet-il.

Face à l'aggravation continue du chômage depuis 20 mois, l'Etat a aussi renforcé de 2.000 postes les moyens de Pôle emploi en 2012.

 

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Photo archives pull.over-blog: Intérieur de l'agence Pôle emploi de Garges-les-Gonesses

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 11:37

 

actuchomage.org  25 janvier 2013

 

Chômage de décembre: une explosion des radiations bien mystérieuse

 

S'il n'y a eu que 300 chômeurs de catégorie A en plus — 10.200 au total avec les catégories B et C de France métropolitaine —, on note en revanche plus de 20.000 sorties de listes supplémentaires, totalement inexpliquées !

Vaguement étonnée mais toujours aussi moutonnière (et indigente), la presse écrite ou télévisée s'empresse de titrer sur une "stabilisation" du chômage... Personne n'a cherché à comprendre pourquoi ce "répit" (Michel Sapin compris), sauf certains qui connaissent la musique ou font preuve de conscience professionnelle, tels Marc Landré du Figaro et Jean-Baptiste Chastand du Monde.fr qui ont tout de suite pointé cette anomalie.

En effet, quand on regarde de plus près la dernière note mensuelle de la DARES, on s'aperçoit que les radiations ont explosé : +24,5% de «radiations administratives» et +6% de «cessations d'inscriptions pour défaut d'actualisation» (voir détail plus bas au chapitre des sorties). Des variations très surprenantes qui ont tout de même permis d'escamoter ponctuellement plus de 20.000 inscrits.

Le phénomène n'est, hélas, pas nouveau. Les «évolutions particulièrement erratiques et inexpliquées de certains chiffres» sont récurrentes. En novembre, une grossière erreur du même acabit a visiblement été commise au chapitre des «offres collectées par Pôle Emploi» avec un écart assez délirant (voir plus bas). Même remarque pour les «demandeurs d'emploi ayant un droit payable au RSA». 

En outre, si l'on élargit aux catégories ABC, c'est-à-dire à l'ensemble des demandeurs d'emploi «tenus d'accomplir des actes positifs de recherche», ce ne sont pas 300 mais tout de même 10.200 chômeurs supplémentaires qui se sont inscrits le mois dernier à Pôle Emploi en métropole; +3.700 de catégorie A et +12.600 en ABC avec les DOM.

Donc pas de quoi se réjouir : ce "répit" n'est qu'un trompe l'œil. Le chômage a augmenté pour le 20e mois consécutif, et ce n'est pas terminé. 2012 fut une année noire et 2013 le sera aussi, quoique certains en disent.

 

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 22:45

 

AFP  25 janvier 2013


2012: année noire pour l'emploi

Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité est resté stable en décembre 2012 en métropole (+ 300), portant leur nombre à 3 132 900 personnes au terme d'une année noire marquée par une augmentation de 10 % des inscrits, a annoncé vendredi le ministère du travail. Sur l'année 2012, Pôle emploi aura vu affluer 285 000 chômeurs sans activité de plus (catégorie A). Dans cette catégorie, la hausse est ininterrompue depuis 20 mois et le pic historique de janvier 1997 (3 205 000 chômeurs sans activité) pourrait être atteint d'ici trois mois.

En incluant les personnes travaillant à activité réduite, inscrites en catégories B et C, le nombre de nouveaux inscrits à Pôle emploi grimpe sur un mois de 10 200 personnes, soit un nouveau record de 4,627 millions (+ 0,2 % sur un mois, + 8,8 % sur un an). Avec l'outre-mer, Pôle emploi recensait fin décembre 4,9 millions de personnes cherchant un emploi, dont 3,3 millions sans aucune activité.

Prudence du ministère du Travail

"Cette stabilité est appréciable. Pour autant, elle ne marque pas une inversion de la tendance à la hausse observée depuis 2008 et particulièrement marquée depuis un an et demi", a réagi avec prudence dans un communiqué le ministère du Travail. Alors que les prévisions ne laissent guère espérer d'amélioration dans les mois à venir et que des corrections statistiques sont attendues en janvier, les chiffres ne doivent pas être analysés "au mois le mois", "c'est la tendance qu'il faut regarder sur plusieurs mois", insiste le ministère.

Il y a eu en décembre 46 700 radiations administratives en catégories A, B et C (9 200 de plus qu'en novembre soit + 24,5 % sur un mois). En 2012, il y a eu 493 000 radiations, en moyenne 41 000 par mois, selon le ministère. À fin décembre, les inscriptions à Pôle emploi après une fin de CDD ou une mission d'intérim ont diminué respectivement de -3,1 % et - 4,5 %, alors que les arrivées consécutives à un licenciement économique, faibles en nombre (2,7 %), ont crû de plus de 9 %.

Record absolu du chômage de longue durée

Si le nombre de moins de 25 ans au chômage, 493 800 pour la seule catégorie A, est resté stable, le dernier mois de 2012 n'aura pas en revanche pas accordé de répit aux seniors (+ 1 % sur un mois, + 17 % sur un an) : près de 700 000 étaient au chômage et sans aucune activité à fin décembre.

La proportion de chômeurs de longue durée (plus d'un an) continue aussi de progresser, à 1,96 million d'inscrits exerçant ou non une activité réduite (39,2 %), un record absolu.

Sur un an, le nombre de chômeurs sans activité a augmenté dans toutes les régions, avec un record en Franche-Comté (+ 15,6 %).

 

LES CHIFFRES DE DECEMBRE 2012 (détaillés) 

 

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File d'attente au Pôle emploi de Sarcelles

photo archives pull.over-blog

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